Partages d'expériences vécues

À l'époque de ces vacances, le petit avait environ sept ans. Je me souviens d’une expérience qui a profondément éclairé ma vision des influences des énergies subtiles...
Papa était dans la pièce à côté avec le petit qui faisait une « crise ». Il essayait de le calmer de façon relativement douce... mais sans succès. Le petit homme, du haut de ses sept ans, envoya balader papa d’une manière assez violente verbalement. Depuis la pièce voisine, j’ai ressenti toute la violence de ce coup que papa a encaissé, et je l’ai perçu s’effondrer intérieurement en un instant.
Blessé dans son cœur, papa claqua la porte, descendit l’escalier, marcha quelques mètres... puis glissa sur le manche de la pelle à pizza.
Manque de chance ou alignement des étoiles ? Résultat : une côte cassée ! Aïe... Hôpital et tout ce qui va avec. Le lendemain, cet incident continuait de me trotter dans la tête. J’ai donc consulté la symbolique des côtes cassées. Quelle surprise de découvrir que cette blessure correspondait au fait de se sentir rejeté par un enfant. Wahou... L’état émotionnel précède le résultat physique. La fracture était déjà là, symboliquement, avant même la chute. Je le savais pour les maladies, les dépressions et tant d’autres situations, mais pour un accident de ce genre ? Avant cette expérience, j’en doutais encore.
Aujourd’hui, mettre en lumière ce chemin, c’est pour moi comme essayer de comprendre ce qui se passe avant la chute, avant la glissade. C’est ouvrir la porte à d’autres réalités. En faisant la paix avec l’émotion de se sentir rejeté par un enfant, la côte n’a plus de raison d’être fracturée, la douleur s’atténue et le corps reçoit l’ordre de guérir.
Cela fonctionne pour une côte, mais aussi pour bien d’autres situations. De l’achat d’une maison à la relation avec un collègue de travail, de la manière de gagner de l’argent à la façon de marcher, d’une grippe à des coliques néphrétiques... La réalité physique s’organise en fonction des informations provenant d’autres réalités. Seriez-vous prêt à explorer ce qui se cache derrière ?

Une réalité de mémoires de vies passées ? D’un futur possible ? D’une vie parallèle ? Ou encore des mémoires familiales ? Des créations de l’esprit ? Un mélange de tout cela ? Ou complètement autre chose ? Est-ce à moi ? À la personne ? Un message d'un guide ?
Ai-je une réponse précise ? Non ! Des expériences... Oui ! Des expériences, pour la plupart vécues lors de ces rendez-vous, des expériences que la vie a bien voulu me faire vivre.
J’ignore bien souvent ce qui se passe exactement pendant que cela se déroule. Je suis comme un spectateur : j’observe la scène, je ressens les personnages, et j’entends une partie des dialogues.

Comment expliquer, par exemple, lors d’un rendez-vous, cette scène que je perçois d’une petite fille, peut-être âgée de sept ou huit ans, en train de pique-niquer au bord de la mer avec sa famille ? Cela ressemble à une plage, il y a du sable fin. Il fait chaud, un léger vent souffle, d’autres enfants jouent, l’air est humide.
Une partie de mon esprit cherche à comparer ces informations avec mes propres souvenirs. Une image des plages du nord que je connais se superpose au paysage et brouille un peu ma vision. C’est confus.
La petite fille se sent seule, pas écoutée, pas entendue. J’ai mal au ventre, une angoisse monte. Elle attend quelque chose de ses parents, comme si ce moment avait une importance particulière. Mais rien... le vide. Ses parents s’occupent de ses frères.
Je ressens l’amertume de sa maman, c’est désagréable. La petite menace ses parents : elle dit vouloir partir, se jeter dans un sable mouvant qui se trouve à côté. Je tourne la tête et perçois ce sable mouvant. Il est immense, sombre, profond... presque vivant !
Ses parents ne l’écoutent pas, ne l’entendent pas. J’ai la sensation d’entendre sa mère murmurer : « Bon débarras. » La petite s’éloigne, déterminée à suivre cette petite voix intérieure, et se dirige vers le sable mouvant. Elle s’y enfonce.
Je vois son visage au ras du sable, rempli de désespoir, criant, hurlant un dernier appel à l’aide... Puis, elle disparaît en un instant. Les parents se lèvent, crient, courent, mais c’est trop tard. C’est la panique.
Et tout s’arrête. Plus de son, plus d’image, plus de sensation. Rien. En un instant, je me retrouve dans la pièce du rendez-vous, avec la personne en face de moi...
Mais où étais-je ? Combien de temps suis-je parti ? Je n’en sais rien.

Que dire de ce « voyage » ? La personne en face de moi a vécu la scène en même temps. Elle m’avoue, les larmes aux yeux, qu’elle a toujours eu une peur bleue des sables mouvants. Elle est profondément touchée.
J’ai entrepris un travail avec ses guides pour libérer toutes ces charges et mémoires émotionnelles coincées.
D’où vient cette information ? Une vie passée ? Une mémoire familiale ? Je pourrais l’interpréter ainsi, mais cela ne me semble être qu’un fragment de la réalité. Une facette avec laquelle il serait facile de se contenter, sans vraiment aller au cœur de la difficulté actuelle.

En éclairant un peu le tableau et en prenant du recul, j’ai vu une personne qui, au moment d’écouter son « intérieur », meurt (symboliquement) — étouffée par son instabilité (le sable mouvant). Cela a ouvert une grande porte sur sa difficulté à se stabiliser.
Qu’ai-je capté ? Une vie passée ? Cela pourrait y ressembler. Une mémoire familiale ? Peut-être. Un fragment des mémoires oniriques de la personne ? Pourquoi pas. Une projection personnelle ? C’est possible aussi.
Parfois, c’est sûr et précis : une vie passée. D’autres fois, c’est une vie parallèle ou un autre type de mémoire. Il arrive souvent que plusieurs mémoires se chevauchent, rendant l’information plus floue.

Ce dont je suis certain, par expérience, c’est que cela apporte toujours une libération et une aide précieuse à la personne qui en fait la demande. La libération des mémoires ouvre de nouveaux possibles, de nouvelles voies dans nos relations avec le monde physique. Bien souvent, un temps d’intégration est nécessaire, deux mois environ, pour manifester ces changements dans le quotidien. Chez certaines personnes, cela peut être plus rapide.

Aujourd’hui, je vois les choses avec un regard moins duel (blanc/noir) et mieu unifié. J’aperçois intuitivement, de plus en plus souvent, la justesse de ce monde, de ce présent que nous vivons : que tout ce qui se vit, se raconte, est en résonance avec les plans spirituels et dépend simplement du point de vue.
Je ressens profondément que tout nous pousse naturellement vers un monde plus harmonieux, où le respect, la non-violence et la non-souffrance font partie du quotidien. Je sens également qu’il suffit de se laisser porter, traverser par la lumière, sans résistance, pour que tout se passe bien.

De mes expériences, j’ai acquis une flexibilité intérieur qui a permis à ma conscience de sortir d’un point de vue fixe pour s’ouvrir à d’autres perspectives. Cela me permet de rencontrer vos familles d’âmes, vos guides, vos ancêtres, vos anges et bien d’autres. Pour beaucoup des personnes que je reçois, j’entends les Êtres et discute avec eux. Parfois, je les canalise, laissant passer leurs phrases, énergies et informations.

Je pratique des guérisons spirituelles en connexion. Il arrive que l’on vive de très belles choses, parfois bien surprenantes.

Il me revient en écrivant ces lignes cette histoire d’une personne. En discutant avec ses guides et parents d’âmes, j’ai appris que l’âme de cette personne avait été envoyée comme « en prison sur Terre », avec des limitations spirituelles empêchant toute évolution possible.
Surpris, j’en ai parlé à mon guide, qui m’a expliqué que, depuis les années 1980/90, cette pratique était interdite dans notre système solaire par le « Haut Conseil ». Ainsi, j’étais autorisé à lever ces limitations… Ce que j’ai fait.
En expliquant directement cette histoire à la personne – qui me paraissait pourtant presque insensée – elle m’a répondu : « C’est fou, j’ai toujours eu la certitude d’être en prison sur Terre. »

Une autre histoire me revient, où j’ai décidé d’aller voir la famille d’âme d’une personne.
Là, en quelques centièmes de seconde, je me suis retrouvé encerclé par une horde de gardiens d’une famille royale venue d’ailleurs. Leurs lances, d’une puissance étonnante, me tenaient complètement immobile, l’une d’elles posée à fleur de peau sur mon cou.
Je me suis connecté à mes guides et aux énergies dites « Christiques » (dans le sens porteur de lumière) pour apaiser la situation. L’ambiance s’est détendue, j’ai repris ma place d’éclaireur de chemin et entrepris le dialogue. J’ai appris que la personne avait, en quelque sorte, « volé quelque chose » à cette famille royale. Elle en était l’une des filles, venue se cacher sur Terre dans l’espoir de trouver une solution. J’ai vaguement perçu une forme de révolution sur sa planète. L’objet semblait jouer un rôle clé dans un conflit aux confins de l’univers.
Je suis parti avec mes guides voir le Haut Conseil pour trouver une solution, car la situation me dépassait un peu. Les parents d’âmes de cette personne ont été appelés par le Conseil. La personne a rendu l’objet et expliqué son point de vue à la famille royale. Tout s’est apaisé.
Elle s’est sentie totalement libre, avec le sentiment qu’elle n’avait plus besoin de se cacher ici. Les gardes et la famille royale sont repartis. J’ai ressenti, profondément, que quelque chose d’important venait de se passer pour eux aussi : comme s’ils avaient été touchés par une grâce divine.

Ce sont souvent de grandes aventures, les guérisons spirituelles. Je laisse venir les choses, faisant confiance aux guides et à l’univers qui nous entoure. La notion de temps est très différente là-haut. L’objet volé semblait l’avoir été la veille, alors que sur Terre, 43 ans s’étaient écoulés pour la personne. Cela laisse du temps pour réfléchir...

Les guérisons spirituelles ouvrent des portes au plus profond de nos intuitions. Cela nécessite parfois plusieurs mois – environ six – pour intégrer et manifester les différentes guérisons.

Beaucoup de personnes ressentent, en sortant du rendez-vous, des bienfaits, de nouvelles sensations et de nouvelles ouvertures. Les changements s’installent naturellement avec le temps, comme une évidence : une nature profonde retrouvée.